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RELATIONS: la diaspora et la peinture – Table ronde avec les artistes (4/4)

12
nov. 2020
Admission
Entrée gratuite
Date et heure
Jeudi 12 novembre 2020 de 15h à 16h30
À propos

En marge de l’exposition RELATIONS: la diaspora et la peinture, la Fondation PHI présente une série de conversations avec des artistes de l’exposition. Cette série sera divisée en quatre événements pendant la durée de l’exposition.

Joignez-vous à nous pour notre quatrième et dernière table ronde en ligne avec Bharti Kher, Moridja Kitenge Banza et Salman Toor, modérée par Mojeanne Behzadi et suivie d’une période de questions modérée par Rihab Essayh.

Pour assister à cet événement, vous devez installer l'application Zoom (zoom.us) sur votre ordinateur ou sur votre téléphone intelligent.

Salle de réunion Zoom: 975 2272 8606
Mot de passe: panel4

L'événement se déroulera en anglais.

Événement Facebook

Photo: Salman Toor, Group (détail), 2020. Avec l’aimable permission de l’artiste et de Luhring Augustine, New York.

Biographies

Mojeanne Behzadi
Mojeanne Behzadi est une commissaire, historienne de l’art et poète qui vit et travaille à Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal. Elle est présentement la directrice de Art Speaks, une série internationale de conférences en art contemporain et coordonne la recherche et les expositions à Artexte. 

Détentrice d’une maîtrise en histoire de l’art de l’Université Concordia, elle a notamment travaillé à titre d’assistante au commissariat en art contemporain au Musée des beaux-arts de Montréal et à la coordination de la programmation éducative à AGAC pour la foire Papier. Elle  contribue régulièrement de ses écrits pour plusieurs organismes voués à l’art dont ELLEPHANT, le Centre CLARK et la Fondation PHI. 

Ses recherches commissariales actuelles s’articulent autour du thème de l’amour comme outil radical de résistance, de mobilisation et de transformation sociale. 

Rihab Essayh
Née à Casablanca (Maroc), Rihab Essayh a obtenu un baccalauréat en arts visuels et éducation des arts à l'Université Concordia en 2017, et poursuit actuellement une maîtrise en arts visuels à l'Université de Guelph. Essayh est une artiste multidisciplinaire qui utilise la documentation auto-ethnographique alliée à une méthodologie de recherche qui se base sur l’anthropologie culturelle. Par leur approche immersive, les installations d’Essayh reflètent de manière contemplative les enjeux interpersonnels contemporains. Ses œuvres ont été présentées à Never Apart, au Conseil des arts de Montréal, à la FOFA Gallery et à Art Souterrain. rihabessayh.com

Bharti Kher
L’œuvre de Bharti Kher s’étend sur plus de deux décennies et comprend des tableaux, des sculptures ainsi que des objets et des installations ready-mades. Ses chimères, monstres mythiques et contes allégoriques conjuguent des références qui sont à la fois actuelles et traditionnelles, politiques et postcoloniales. Kher a étudié à l’École polytechnique du Middlesex, à Londres, pour ensuite recevoir en 1991 un B.A. (avec distinction) en peinture de l’École polytechnique de Newcastle. Elle s’est expatriée en Inde en 1993 et continue à vivre et à travailler à New Delhi. Ses expositions ont été largement présentées à l’international, et ses œuvres font partie de collections majeures à travers le monde. Kher est spécialement reconnue pour son utilisation distinctive du bindi dans ses tableaux et ses œuvres sculpturales. Dérivé du mot sanskrit bindu – qui signifie point, goutte, pastille ou petite particule – et ancré dans des traditions rituelles et philosophiques, le bindi est un point apposé au centre du front pour représenter le troisième œil spirituel. Appliqués à l’origine avec un pigment naturel, les bindis se sont transformés au fil du temps en accessoires populaires et produits en masse. Kher réclame cette façon de voir en créant des «tableaux» majestueux et intensément stratifiés chargés des liens conceptuels et visuels du bindi vers des notions telles que la répétition, le sacré et le rituel, l’appropriation et les attributs du féminin. Le bindi devient un langage ou un code, que nous pouvons commencer à déchiffrer à travers des œuvres qui découvrent les liens formels entre les pratiques de peinture occidentales, comme l’expressionnisme abstrait, l’op art et l’abstraction géométrique, ainsi que les traditions tantriques et néotantriques de l’Inde. Kher affirme: «J’active la surface pour que vous puissiez imaginer le microcosmique et le macro. Rappelez-vous également que l’œuvre vous observe elle aussi.»

Moridja Kitenge Banza
Artiste multidisciplinaire, Moridja Kitenge Banza s’exprime à travers la peinture, la photographie, la vidéo, le dessin et l’installation. Sa démarche artistique se situe entre la réalité et la fiction, moyen par lequel il interroge l’histoire, la mémoire et l’identité des lieux où il habite ou qu’il a habité en lien avec la place qu’il occupe dans ceux-ci. Kitenge Banza confond intentionnellement réalité et fiction afin de perturber les récits hégémoniques et de créer des espaces où le discours marginal peut exister. Puisant dans les réalités actuelles ou anciennes, il organise, assemble, trace des figures, tel un géomètre, en se réappropriant les codes des représentations culturelles, politiques, sociales et économiques.

Salman Toor
Salman Toor a obtenu en 2009 une maîtrise en beaux-arts spécialisée en peinture au Pratt Institute de Brooklyn. Les œuvres de Toor varient en genre, de tableaux imitant le style méticuleusement exécuté des peintures du 19e siècle à la figuration abstraite et grossièrement peinte employant des éléments de design et le langage visuel de la culture pop orientale et occidentale. Les coups de pinceau de Toor placent de jeunes hommes queer à la peau brune au cœur de scènes d’amour, d’amitié et de solitude présentées dans de somptueux tableaux à l’huile. Dans son œuvre, il conteste l’exclusion systématique par l’histoire de l’art des hommes queer de couleur. La beauté, la vulnérabilité et la puissance irradient de chaque tableau. Dans ses représentations de scénarios complexes et de rencontres intimes, l’artiste incorpore des éléments des cultures pakistanaise et américaine (précisément celle de New York). Toor a présenté plusieurs expositions solos aux États-Unis et au Pakistan, et est apparu, en tant qu’artiste et en tant qu’écrivain, dans des publications telles que ArtAsiaPacific, Wall Street International, l’Express Tribune ainsi que le Friday Times.

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