Dora García
Dora García a étudié les beaux-arts à l’Université de Salamanque, en Espagne, puis à la Rijksakademie d’Amsterdam, aux Pays-Bas. Aujourd’hui établie à Barcelone, elle utilise l’espace d’exposition comme une plateforme pour étudier la relation entre le visiteur, l’œuvre et le lieu. Pour ce faire, l’artiste mise souvent sur l’interactivité et la performance. Sans trop intervenir, elle transforme la pièce en une expérience sensorielle qui vient modifier la perception des visiteurs, ou du moins, éveiller leur scepticisme, car les signes qui leur semblaient jusque-là anodins deviennent soudainement porteurs de sens. Représentante de l’Espagne à l’occasion de la 54e Biennale de Venise en 2011, elle a participé à plusieurs expositions de premier plan: Power Plant Contemporary Art Gallery, Toronto (2015); Punkt Ø, Moss, Norvège (2015); Fonderie Darling, Montréal (2014); dOCUMENTA (13), Cassel, Allemagne (2012); FRAC Île-de-France, Paris (2011); Biennale de Gwangju, Corée du Sud (2010 et 2016); Biennale de Lyon (2009); Tate Modern, Londres (2008); Centre Pompidou, Paris (2008); MUDAM, Luxembourg (2008); SMAK, Gand, Belgique (2006); MUSAC, León, Espagne (2004); et MACBA, Barcelone (2002).
Victoria Carrasco
Née à Montréal, Victoria Carrasco est une commissaire canadienne et chilienne. Elle occupe actuellement le poste de commissaire adjointe aux programmes publics et à la gestion des galeries à la Fondation PHI pour l’art contemporain. Elle est détentrice d’une maîtrise de l’Institute for Curatorial Practice in Performance de l’Université Wesleyan, d’un baccalauréat en design de l’environnement de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et d’un baccalauréat en beaux-arts avec concentration en photographie de l’Université Concordia. Elle est récipiendaire du 2019 ICPP Leadership Fellowship de l’Université Wesleyan, financé par la Fondation Ford. Sa recherche examine les limites de l’art public comme performance dans un contexte utopique par les notions de l’espace, du médium et de legs. Sa pratique commissariale s’étend de la gestion de la galerie, par laquelle elle questionne les processus et promouvoit l’égalité dans les structures de ces environnements, tout en étudiant l’expérience du visiteur dans un contexte de médiation, de discussion et de transmission de connaissances – au développement de collaborations et de relations pour la programmation de performances et d’événements.
Dena Davida
Dena Davida est une commissaire de danse aînée, chercheuse, artiviste, ethnographe, éducatrice, interprète, écrivaine et éditrice. Co-fondatrice et commissaire de l'espace de diffusion de danse Tangente (1980), elle a également instauré le Festival international de la nouvelle danse et le réseau Candance. Elle a obtenu une maîtrise en études du mouvement de l’Université Wesleyan (1995) et un doctorat en Études et pratiques des arts de l’Université du Québec à Montréal (2006), où elle a enseigné pendant 26 ans. Elle a publié de nombreux articles sur la danse et la culture et est fondatrice et rédactrice en chef de Turba: The Journal for Global Practices in Live Arts Curation. denadavida.ca
Vina Goh
Vina est une Chinoise queer, née à Singapour et basée à Montréal, travaillant comme designer d’interaction et danseuse. Elle est reconnaissante d’avoir trouvé certain·e·s membres de la communauté ballroom à Montréal où elle a pu exprimer et découvrir son identité et son expression queer. En tant que designer, elle a travaillé sur du contenu éditorial imprimé et la conception d’expériences numériques multimédias. Elle étudie l’utilisation des technologies créatives utilisant des programmes visuels basés sur des nœuds pour créer du contenu multimédia. Elle explore actuellement des thèmes et styles comme l’hypersurréalisme, le mouvement somatique comme guérison, la dualité du réel et du rendu, et la vulnérabilité comme transformation.
Erin Hill
Erin Hill est chorégraphe, interprète et écrivaine. À travers des pratiques de longue durée, elle travaille avec son corps et sa vie comme un site d’expérimentation, remarquant les habitudes de perception et questionnant de manière critique d’où naissent ces habitudes, ainsi que vers où elles mènent. Au sein de la danse, en tant que catégorie large, Erin cherche des moyens de pratiquer une approche phénoménologique transféministe de l’identité; une approche enveloppée dans des états fluides, horizontaux et somatiques. En 2018, elle a obtenu une maîtrise de Das Theatre (anciennement DasArts). Erin réside actuellement en tant que colon dans le lieu de rassemblement traditionnel Tiohtiá:ke, les terres autochtones non cédées de la nation Kanien’kehá:ka, également connue sous le nom de Mooniyang à Anishinaabemowi, et Montréal. Depuis 2016, Erin a vécu et travaillé à Amsterdam, et continue d’y entretenir des relations en tant que foyer à temps partiel.
Kìzis
Kìzis vient des champs de manomin; assoupli, récolté et inoubliable.
Chéline Lacroix
Chéline Lacroix est une artiste émergente métis canadienne en danse contemporaine. Elle est née sur les terres autochtones non cédées de Nłeʔkepmx Tmíxʷ et Syilx tmixʷ (Penticton, Colombie-Britannique, Canada). En 2014, elle a poursuivi sa passion pour la danse et la chorégraphie sur les terres autochtones non cédées de Kanien’kehá:ka à Tiohtià:ke (Nation Mohawk à Montréal, Québec, Canada.) Après avoir complété deux ans à l’Université Concordia dans le programme de danse contemporaine, et diplômée de l’École de danse contemporaine de Montréal en 2019, elle a participé à de multiples projets et performances tout en continuant de développer son identité chorégraphique.
Priscilla Opazo Castillo
Priscilla Opazo Castillo est née au Chili et vit actuellement à Montréal depuis peu. Elle a étudié la pédagogie en éducation physique avec une spécialité en motricité infantile, et pratique le sport et la danse depuis son enfance. Castillo est intéressée par l’expression corporelle et la recherche de la liberté de mouvement du corps. Au Chili, elle a participé à différentes interventions de rue, à la diffusion et à la création d'espaces de pratique sportive et artistique, à travers des ateliers et des projets sociaux liés aux écoles en situation de vulnérabilité sociale. Depuis son arrivée à Montréal, elle a participé à Collectifs Artistique Nómade et fait actuellement partie de Colectiva Tribu, un groupe de femmes, immigrantes, amies et féministes autogérée et auto-organisée, pour partager les problèmes sociaux vécues en tant que femmes immigrantes.
Simon Portigal
Formé à L'EDCMTL et à P.A.R.T.S, Simon Portigal est basé à Montréal depuis 2011. Il a travaillé avec Public Recordings/Ame Henderson, Brendan Fernandes, Chris Curreri, Eroca Nicols, Amelia Ehrhardt, Andrew Tay, Sasha Kleinplatz, Heidi Strauss, Adam Kinner, Ellen Furey, Dancemakers/Michael Trent, Stephen Thompson, Dana Michel, Dana Gingras, Annie MacDonell et Isabel Lewis. Après sa plus récente œuvre solo itérative, lcr.i/2069/2015-2019, Simon présentera une nouvelle œuvre de groupe, lcr.i/group/2019-2022, en mai 2022 à Montréal. En collaboration avec cinq interprètes montréalais, lcr.i/group/2019-2022 expérimentera avec la chorégraphie comme algorithme social vulgarisé. Il a exposé son travail à Toronto, Montréal, New York, Berlin et Reykjavik.
Kim L. Rouchdy
Kim L. Rouchdy est une artiste pluridisciplinaire de Montréal œuvrant dans le milieu de la danse. Elle est tour à tour interprète, chorégraphe et conceptrice. Elle complète un BAC en danse contemporaine à l’Université de Concordia en 2015. Son travail de chorégraphe est grandement influencée par ses études en scénographie au Cégep de St-Hyacinthe et à l’École Nationale de Théâtre du Canada. En 2015, elle présente son premier spectacle Lumen Extra Terram au cours du Festival Phénoména. Depuis, elle a participé à plusieurs résidences en tant que chorégraphe (Top Chrono, La Mi-Lune de Fleur d’Asphalte, Nous sommes ici de La Serre les arts vivants). Parallèlement, elle fait aussi son chemin en tant qu’interprète travaillant auprès de divers chorégraphes de l’émergence tel que Teoma Naccarato (III), Hélène Rémoué (It Will Take Women), Ariane Dessaulles (TOPO), Chloé Bourdages-Roy (Je fuis, j’oublie, je reste et Décalage vers le rouge) et Catherine Laframboise Desjardins (Violences ordinaires, Tacit Space).
Maxine Segalowitz
Maxine Segalowitz est une artiste de danse juive queer qui vit actuellement à Tiotià:ke (Montréal), où elle s’est immergée dans des communautés créatives en tant que danseuse, chorégraphe, clown, interprète de drag, cabaret et stand-up sleeper. En tant que danseuse, elle a notamment travaillé avec Helen Simard, Yannick Desranleau et Chloë Lum, et Ingrid Bachmann, se produisant localement et internationalement. En tant que chorégraphe, Maxine continue de développer son spectacle solo Sexpectations, où elle réimagine le travail de strip-teaseuse. Elle y navigue entre l’agence et la coercition, brouillant les lignes entre fantasme et réalité. Elle a présenté des versions de Sexpectations au Studio 303, Festival Bouge d’ici et aux FRINGE Festivals à travers le Canada, où elle a reçu des nominations pour la meilleure chorégraphie. L’expérience d’enseignement et de facilitation de la somatique de Maxine s’est récemment épanouie avec la co-conspiratrice Aurora Prelević, avec des événements à la Fonderie Darling, et leur pratique d’enseignement hebdomadaire régulière en plein air, Somatic Saturdays | Lez samedis somatiques.
Florencia Sosa Rey
Florencia Sosa Rey est une artiste multidisciplinaire basée à Tiohtià:ke/Moonyiang/Montréal. Elle détient un baccalauréat en arts visuels de l’Université Concordia (2015). S’interrogeant sur l’histoire socio-culturelle que portent son corps et les objets qui l’entourent, elle explore la notion de trace pour communiquer un rapport à soi et au monde en constante transformation. Ses projets s’articulent à travers l’art performance, le dessin, le textile, l’utilisation de matériaux bruts, le dessin, la vidéo et la collaboration. Son travail a été présenté à la Webster Library de l’Université Concordia (MTL-2013), à Skol (MTL, 2015/2019), à la Galerie Les Territoires (MTL, 2015), au centre d’artiste Articule (MTL, 2015-2016), à la Taleamor Park Residency, (Indiana, 2016), au Livart, (MTL- 2017), à Saga Residency, (Islande, 2018), Casa del Popolo (MTL-2019), Gallery 44 (performance avec Ève Tagny, TO, 2019). Son travail collaboratif avec le projet Auto-workshops a été présenté à la Fonderie Darling (MTL, 2019), au FIFA (MTL, 2019), à VIVA! Art action (MTL, 2018) et à Art Nomade (Chicoutimi- 2019). Son travail avec le collectif Womxn Walk the Walk à été présenté à l'Université Concordia (2019), à la Galerie SBC (2021) et à la Place des Festivals, Montréal (2021). En tant qu'interprète et performeure, elle a travaillé pour Ève Tagny (Summer [Gestures to Reignites Fossilized Landscapes] (vidéo), MACM, 2020), et English Roses (à venir – MOMENTA, 2021) et pour Olivia Boudreau (Lying Bodies, Standing Bodies, Galerie Leonard et Bina Ellen, 2014). florenciasosarey.com