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Dissections: Yinka Shonibare MBE

16
sept. 2015
Admission
Entrée gratuite
Date et heure
Mercredi 16 septembre 2015 à 19h
À propos

Dissections est le titre d’une série de tables-rondes offerte dans le programme d’événements publics de DHC/ART qui est conçu pour favoriser un débat interdisciplinaire sur l’art contemporain.

Pour cet événement Dissections, les conférenciers choisis présenteront des concepts, des thèmes et approches inspirés de l’exposition Pièces de résistance de Yinka Shonibare MBE, présentement en cours à DHC/ART. Après les présentations, le public sera invité à prendre part à une discussion.

Les conférenciers
Paul Maheke, artiste

Charmaine Nelson, historienne de l’art
Laurence Parent, doctorante et activiste

Dissections est un événement accessible et bilingue.

Pièces de résistance de Yinka Shonibare MBE est présenté jusqu’au 20 septembre 2015.

Biographies

La pratique artistique de Paul Maheke s’articule autour d’une pensée émancipatrice et décoloniale en s’intéressant aux principes d’identités culturelles et de nouvelles subjectivités. Sa recherche actuelle — à travers la vidéo, l’installation, la sculpture ou l’intervention furtive — se propose de penser le corps comme une archive, un territoire, une utopie à repenser par le biais de différentes stratégies de résistance. En faisant notamment appel à la danse, il s’agit pour lui de tenter de désamorcer les rapports de pouvoir qui construisent nos imaginaires occidentaux et de reformuler les représentations qui en découlent. Il obtient sa maîtrise en 2011 à l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy. Depuis, son travail a été exposé à plusieurs reprises en Europe (Bruxelles, Barcelone, Londres, Paris), en Amérique du Nord (Montréal, New York) et en Asie (Shanghaï, Séoul). Il poursuit en ce moment ses investigations au sein du programme Open School East basé à Londres (GB), où il a récemment initié un cycle de conversations publiques intitulé Beyond Beyoncé: Use It Like a Bumper! s’intéressant aux cultures hip-hop à travers les courants des pensées queer du féminisme noir (Black feminism).

Charmaine Nelson est professeure associée en histoire de l’art à l’Université McGill. Ses intérêts de recherche et d’enseignement portent, entre autres, sur les études postcoloniales et féministes africaines-américaines, la théorie critique raciale (critical race theory), les études de l’esclavage transatlantique et de la diaspora noire. Elle a contribué de manière exceptionnelle aux champs de la culture visuelle de l’esclavage, de la race et de la représentation et des études africaines-canadiennes. Nelson est l’auteure de cinq livres, dont The Color of Stone: Sculpting the Black Female Subject in Nineteenth-Century America (Minneapolis: University of Minnesota Press, 2007), Ebony Roots, Northern Soil: Perspectives on Blackness in Canada (Newcastle upon Tyne, UK: Cambridge Scholars Press, 2010), et Representing the Black Female Subject in Western Art (New York: Routledge, 2010). Son sixième livre, intitulé Slavery, Geography, and Empire in Nineteenth-Century Marine Landscapes of Montreal and Jamaica, sera publié en 2015 par Ashgate Publishing (UK). Il s’agit du premier livre en histoire de l’art offrant une étude comparative entre l’esclavage canadien et celui des tropiques.

Laurence Parent est doctorante en Humanities à l’Université Concordia. Elle détient une maîtrise en Critical Disability Studies de l’Université York et un baccalauréat en science politique de l’Université du Québec à Montréal (UQÀM). Laurence est passionnée par l’activisme, l’histoire des personnes handicapées et la mobilité. Elle travaille avec le collectif M.I.A. et est membre du Groupe de travail en études critiques sur le handicap basé à l’Université Concordia. Son projet de recherche doctoral porte sur les expériences de mobilité de personnes handicapées vivant à Montréal et à New York. Elle s’intéresse particulièrement à l’utilisation des nouvelles technologies mobiles pour faciliter la création de nouvelles méthodes de recherche pour mieux comprendre le capacitisme (ableism).

Vue d’exposition Yinka Shonibare MBE: Pièces de résistance, 2015, DHC/ART Fondation pour l’art contemporain, Montréal. Un Ballo in Maschera (A Masked Ball), 2004. Photo: Richard-Max Tremblay.

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