Plusieurs groupes d’enfants, d’adolescents et d’adultes ont déjà participé à l’atelier de création Corpus qui suit la visite guidée des expositions John Currin et Berlinde De Bruyckere.

Le projet qui propose de se pencher sur la représentation du corps tout en y intégrant la tension entre les notions de beauté et de laideur semble avoir inspiré aux participants la création de jolis monstres créés à partir de collages de photographies de leurs propres visages ou des sculptures inspirées d’une conception et du vécu de leur propre corps.

Comme éducateurs qui donnent l’atelier, on entend toutes sortes de constats une fois que les participants relèvent le défi et que leur création est achevée:

Wow, comme je suis laid dans mon collage, c’est génial!

Le monstre en moi est vraiment cool!

Je me suis fait beau parce que je pense que ce qui est laid dans ma vie, c’est autour de moi…

J’ai mis beaucoup de cheveux dans mon visage parce que… je n’aime pas mon côté timide.

Le tissu rose, c’est pour représenter la peau, l’enveloppe du corps, qui fait que tu ressens. Il n’y a que ça dans ma sculpture, c’est suffisant.

DHC/ART Éducation