Dans le cadre de l’exposition Phil Collins, la Fondation Phi pour l’art contemporain présente une série de quatre événements au cœur de l’installation artistique Bring Down The Walls. Le public est convié à des Jours d’école où des invité.e.s animeront des conférences et des ateliers sur l’abolition des prisons qui seront suivis de Soirées DJ activées par des collectifs de musique montréalais et internationaux.
Notre quatrième Jour d’école portera sur les concepts de justice transformatrice et réparatrice, ainsi que la judiciarisation systémique des personnes autochtones au Canada. Certaines de nos invitées partageront leurs expériences en tant que participantes de la Commission d’enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics au Québec et de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.
Programme
13h – Introduction
13h15 – Ryan Beardy
14h30 – Cheryl McDonald
15h30 – Pause
16h – Nakuset
17h15 – Discussion collective
Soirée DJ
En soirée, la Fondation Phi se transformera en une boîte de nuit, prise en charge par des collectifs et des groupes invités dont les activités favorisent l’esprit d’engagement social de Bring Down The Walls.
À propos de Bring Down The Walls
Organisé en mai 2018 à New York par l’artiste Phil Collins, Creative Time, The Fortune Society et plus de 100 collaborateurs, Bring Down The Walls est un projet d’art public en trois parties qui a jeté un éclairage original sur l’industrie carcérale au moyen de la musique house et de la vie nocturne.
Bring Down The Walls est à l’origine un projet d’art public qui consistait en une aire commune qui servait d’école ouverte le jour et de boîte de nuit le soir, ainsi qu’en un album-bénéfice réunissant des classiques de la musique house réenregistrés par des chanteurs et musiciens électroniques ayant été détenus. Dans le cadre de l’exposition à la Fondation, Collins propose Bring Down The Walls (2019), une version installative du projet spécialement conçue pour Montréal et l’espace situé au 465 de la rue Saint-Jean, ainsi qu’un programme public qui s’appuiera sur les discussions et les liens issus de New York.